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Les Flux Nitescents Act IV 15 227

 

   

Biographie

 

Essence de l'oeuvre (acte I) 13 814

 

Flux nitescents (acte II) 14 131

 

Les Flux Nitescents acte III 15 227

 

Les Flux Nitescents acte IV 15 227

 

Les Flux Nitescents acte IV 15 593

 

Avant propos :

Les créations de Sculi sont une suite d’avancées nous projetant dans une avant-garde. Travaux successifs de mues vers des formes de plus en plus personnelles d’une mise en plastique des flux qui nous traversent, Sculi utilise le vide laissé dans l’espace comme un terrain vierge de toutes ébauches.

Les flux de pensées parcourent l’être humain se nourrissant par ses mains de sa Terre, petit à petit son intérieur s’enrichit de cette force venue d’ailleurs, de cette source les recherches de Sculi s’inspirent.

D’une première métamorphose l’être devient végétal, la plante se nourrit et transforme le substrat rocheux en un fruit et de celle-ci née la graine.

La graine incarne la genèse, la maturation, et elle nous projette dans son futur épanouit, manifeste, à l’image de ses lignes.


Acte IV : De l’être vers la pensée.

Dans son prochain travail, Sculi propose un rapprochement entre les galaxies et les plantes qui naissent d’une graine d’énergie et contiennent un code de construction. Le premier est aléatoire et le second développe un assemblage de survie au premier. Deux vies fortement liées cohabitent dans un même système de pensée.

A partir d’un questionnement sans répit, Sculi est arrivé à la question fatidique :

D’où venons-nous ? Où allons-nous ?”

Il s’interroge sur la façon dont notre monde s'est créé. Et comment peut-il continuer à se bâtir.

Sur le chemin d’un être humain qui se nourrit du végétale qui lui-même puisse dans la terre - matière formée de particules mais sans ADN -.

De cette route où les codes de constructions organiques se succèdent et s’adaptent au code de création de l’univers encore si mystérieux, venu d’une combinaison d’atomes produit de la fission nucléaire faite dans le cœur des étoiles : Est, ce que nous pourrions appeler le Hasard qui a construit la vie que nous connaissons sur notre petite planète plongée dans l’immensité de l’inconnu, où chaque destinée est étroitement liée à celle qui la nourrit.

Puis ce même imprévu a enfanté par une succession d’étapes de vie, jusque la pensée humaine que nous partageons.

Sculi en vient à s’imaginer que notre histoire provient d’un rêve extra-univers qui nous a tout simplement engendré, delà nous pourrions entrevoir que celui-ci ignore notre existence.

Nous serions à l’état d’une avancée dans cette page d’imagination multivers.

D’ici Sculi vous propose à réfléchir sur la modélisation des formes que l’intelligence humaine peut produire dans l’infini qui l’entoure.



Propositions :

- Au centre un noyau de vide, d’énergie, émetteur de lumière noire ( ultras violets).

- Générateur de branches noires encore parcourues d’ultras violets.

- Au bout de ces branches des fruits de vie dispersés par la lumière que nous connaissons dans un panorama de différentes couleurs.

- Puis des sons qui rythment le temps infini dans une polyphonie.

Dans des plastiques proches des émotions qui parcourent l’Être humain. Celui-ci devient acteur et concepteur de ses univers.

Démarche artistique et intention.

Dans mes premières sculptures il y a 25 ans, j’étais libre et abstrait, je suis allé au figuratif car j’avais besoin de reconnaissance et faire valoir mon travail de sculpteur. J’avais une certaine crainte du regard de mon voisin dans les expositions traditionnelles, alors je me suis dirigé vers ce qui était à ma disposition ; Ainsi, me suis-je inspiré de l' Antique, "remontant" peu à peu le temps vers des périodes plus modernes.

J’ai procédé ainsi car j’avais besoin d’étudier, en autodidacte, sans me perdre. J’ai donc commencé par le début de l’histoire de l’art, avec la nécessité de travailler chaque période de mes mains.

Puis il y a 5 ans je me suis mis à travailler la couleur et la lumière. Au départ je n’y connaissais rien. J’ai développé mes propres mélanges et textures. Maintenant mes flux vont prendre leurs formes propres, mes travaux vont se concentrer sur l’expression des émotions et des songes qui ne sont pas encore palpables pour l’instant. Cependant je les ai déjà peints sur les corps, comme s'ils étaient enfermés à l’intérieur.

Dans ce nouvel ouvrage la peinture abstraite a enfanté une sculpture à son image, elle a utilisé les traces de couleurs, comme des sentiments, des forces, des vecteurs : elle s’est tout simplement construite et sortie des corps.

Sur quoi cela peut il aboutir ? 

- Un lexique de tonalités et de compositions probablement ? 

Dans les actes I et II, après une période animalière, j’ai voulu revenir à l’Homme et plus particulièrement à ce qui l’habite. J’ai travaillé mon sujet en faisant confiance à mon intuition et mon inspiration, aux remarques des personnes qui venaient me voir ou que je côtoyais lors des expositions. J’aime beaucoup enrichir mes œuvres de mes rencontres. Je pense que nous ne créons rien de nous même, qu’un terreau humain et émotionnel nous nourrit… Si vous coupez l’artiste de toute source d’inspiration il devient une plante qui se fane et n’arrive plus à avancer... Sauf s’il a atteint un niveau d’analyses et d’autocritique qui lui permettent de continuer à travailler même s'il est "coupé du monde"… Il est dans sa propre avant-garde.

L’acte III «La création de soi», l’être humain se végétalise, illustrant une prise de conscience contemporaine de l’importance du milieu naturel dans l’équilibre de l’humanité. L’Homme est sur ses mains à la recherche de cet équilibre, posé sur la terre qui le nourrit et lui permet de créer.

La matière sculpturale mêle des formes colorées, la sculpture est remise en question et est projetée dans des nouvelles dimensions :

  • Parcourue en son intérieur de lumières illustrant les flux vivants de l’œuvre.

  • Des sons émis par chaque œuvre nous traversent comme des flux sortis de leur corps, les sons se melent, créent l’expension de l’exposition et se fondent dans le public en créant une polyphonie.

  • La vision de l’œuvre est modifiée au fur et à mesure de l’exposition par un jeu d’éclairage interne et externe se succédant engendrant une autre vision dans un laps de temps réduit.

  • Puis à l’approche de chaque œuvre, nous découvrons des formes cachées dans l’enveloppe corps... qui démultiplient encore la portée des messages.

Cette transformation laisse libre cours à la pensée du spectateur d’imaginer sa fleur à lui. De développer son propre intérieur culturel et pourquoi pas, un art qui lui ressemble.

Le projet a été basé sur la création de 7 œuvres : 6 de réalisées et 7 suplementaires encore en cours, un travail à la préparation du cosmorphisme, prochaine étape de l’act IV.

La création de soi révèle un artiste qui a appris à se connaître, qui n’a plus à se justifier, il a besoin d’intervenir dans son monde contemporain, faire valoir ses idées et pour cela il doit les mettre en matière. Elles sont végétales avec des racines, des tiges, des feuilles, des fleurs et des fruits :

  • Les racines : sont la source de son inspiration.

  • Les tiges : portent le projet et l’élèvent.

  • Les feuilles : tirent la sève de la terre et communiquent avec l’air.

  • Les fleurs : sont l’éclosion de ses idées et leurs parfums qui se distillent.

  • Les fruits : sont le résultat . Ils engendrent le prochain acte IV.

La plante est à l’image d’une galaxie. Elle éclos, s’épanouit et disparaît, la similitude entre elles permet la reproduction du processus à l’infini. Elle ouvre une discussion étendue.



L’acte IV est le fruit du travail sur la pensée de l’artiste, cette phase ne nait pas de la matière mais du vide laissé dans le cœur de chaque fleur.

Le cheminement artistique m’a emmené où la préparation mentale n’avait pas ressentie l’aboutissement de cette étude, d’où une certaine utilité là encore de fabriquer l’œuvre de ses mains – d’avancer avec ses mains acte II- de parcourir le chemin intime de la réalisation en matérialisant au mieux ses préparations tout en se laissant porter par ses intuitions.

Et d’un œil critique observer là où nous emmène notre travail, puis toujours se questionner inlassablement… Que le doute nous envahisse qu’il fasse partie de nous qu’il ne soit plus la limite de notre création mais son centre.

Le doute devient l’énergie du mouvement comme le trou noir qui se place au milieu de chaque fleur, il est le noyau et la graine. Le néant qui l’entoure est son terrain de jeu propice à la création, à la construction de ses formes.

De ce point nous pouvons nous demander qu’elle énergie donne quelle forme ? Quel univers ? C’est le sujet du projet.

Des galaxies et multivers un peu plus particuliers que ceux que nous connaissons.

La concentration de matière est un centre comprimé d’une telle force qu’il devient l’illusion d’un vide appelé le «trou noir», mais aussi le doute chez les créateurs. De la page blanche où tout est à reconstruire, les mots se suivent, prennent place dans le néant. Les écrits un à un occupent le macrocosme de l’artiste qu’il nous dévoile, puis se constitue cette bibliothèque d’œuvres construites dans cette expression libre d’interrogation. Comme un guide l’artiste nous ouvre les portes de l'inconnu.

De son énergie naissent des branches là encore assez sombres, les expansions de cette matière deviennent palpables, et donnent naissance à la matière en fusion extrémité de l’énergie noire qui se détend en lumière à limage d’un corps solide passant à la phase liquide pour se décomprimer en Gaz. Ici les photons.

Ces photons parcourent le vide et alimentent d’énergie la vie biologique là où elle est possible.

Dans ma prochaine production je projette d’établir des centres de vides, d’où partiront des branches établissant des formes propres au flux. L’énergie constituée avec des points lumineux mettra en lumière l’œuvre et se dispersera toujours grâce au rayonnement, additionnée au son, ils sèmeront la vibration créative dans l’espace encore vide.

Chaque œuvre émettra sa propre aura, et, pendant ce temps le visiteur parcourra l’exposition, établira des points de vue multiples avec des jeux lumineux, des effets sonores, des formes externes et internes à la matière, à l’image des possibilités de recherche actuelles.

Je propose au visiteur de laisser libre cours à sa vision plastique de son univers ou de ses multivers.

Pré-projection :

Il est étonnant de faire le lien entre les minéraux constitués par les étoiles qui nous nourrissent, les photons envoyés par les étoiles qui déclenchent les processus d’épanouissement de la vie biologique… Aboutissement de la proto-vie des enzymes créées dans le cœur des étoiles.

Nous pouvons entrevoir que l’achèvement de l’imagination humaine découle d’une certaine combinaison d’atomes, mais inlassablement je souhaite approfondir au delà : Il y a quoi ?

Les flux nitessents sont une interrogation sur l’art et son devenir, ils partent de l’anthropomorphisme retournent au germe avec le végémorphisme pour aller au cœur de l’énergie par des architectures cosmomorphiques, une succession de gestations et d'épanouissements qui me semblent une bonne base à l’étude de la grammaire d’une nouvelle écriture riche de tout cette histoire et nous projetant vers notre avenir.

En parallèle l’acte IV génère un sujet peut discuter à notre échelle : La prise de conscience du lien entre la vie des étoiles et la notre, comprenant les galaxies et du subtile équilibre des forces qui permettent l’existence de la pensée biologique.

L’art est né de la remise en question de l’Homme dans son milieu. Il est un subtil équilibre entre la contestation et le jugement. Les grands artistes des époques antiques, de la Renaissance et les modernes sont sortis du moule . Ils sont désormais admirés pour leur incrédulité face à ce qu’ils avaient appris et nous oublions peut être trop souvent qu’ils ont eu du mal à faire admettre leurs convictions, elles nous paraissent comme une suite logique, une évidence, mais toute réelle avancée est le combat de toute une vie.

Il faut du courage pour affronter l'opinion générale au risque de paraître incompris !

Encore du courage pour casser les codes et les barrières qui emprisonnent l’énergie afin qu’elle puisse se manifester librement.

L’art est le moyen d’affirmer sa personnalité, des identités culturelles faites de sensations, de sentiments, d’interrogations comme la réelle vision du monde devant laquelle l’Homme est perplexe et face à laquelle il développe son propre discernement sans se laisser envahir par des idées reçues.

Nous devons bâtir un échange constant entre les Hommes et j’aimerai composer des structures de la pensée humaine, débouchant sur les fondamentaux d’une nouvelle écriture.

L’art est un Flux d’idées, d’impressions impalpables et rayonnantes, cela peut être une belle aventure que d’en faire une proposition de mise en plastique et de les exposer.