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Les Flux Nitescents Act IV 15 593

 

   

Biographie

 

Essence de l'oeuvre (acte I) 13 814

 

Flux nitescents (acte II) 14 131

 

Les Flux Nitescents acte III 15 227

 

Les Flux Nitescents acte IV 15 227

 

Les Flux Nitescents acte IV 15 593

 

 

Avant propos :

Sculi propose les flux nitessents comme un voyage sur un support unique sorti de l’expérimentation de l’artiste en amélioration permanente - Résine, fibre optique, électronique -.

Son travail est acté en fonction des stades de l’évolution de la matière intellectuelle à chaque fois différente, ils sont liés pour ne pas perdre le lecteur dans ces transitions et sont aux points médians une remise en cause total du précédent.

Ces avancées nous projettent dans un art total expérimental : Travaux successifs de mues vers des formes de plus en plus complexes d’une mise en plastique des flux qui nous traversent, Sculi utilise le vide laissé dans l’espace comme un terrain vierge de toutes ébauches.

Ici Sculi désir plonger dans le cosmorphisme et fabriquer des univers d’énergies grâce à la cosmologie.

 

Caractéristiques de la cosmologie :

De cette nouvelle notion intellectuelle qui regroupe physique, mathématique, biologique t’en que la cosmologie est vaste et se définie de la même façon quel que soit la discipline traitée.

La cosmologie coupe littéralement avec toutes les études, mouvements, théories artistiques connues. Elle est le passage de l’imagination à la réalisation des projets.

Ce qui nous permet de dire en ce début du troisième millénaire que nous sommes encore dans une aire près cosmomorphisme t’en que si peu d’artistes si intéressent et prennent le risque de cette expérimentation.


Qu’est que la cosmologie ?

C’est la science qui étudie le cosmos, la relativité, le temps, les formes dans l’univers : planètes, étoiles, gravité, anti-gravité, champs magnétiques, trous noirs, galaxies…

Mais aussi dans le cosmos primordial où règnent les particules élémentaires – quarks et électrons –, puis les niveaux d’organisation successivement atteints sont les noyaux atomiques, les molécules, les molécules géantes, les organismes vivants et pour chacune de ces étapes interviennent des propriétés émergentes. La molécule de l’eau, par exemple, engendrée par la rencontre créatrice de l’hydrogène et de l’oxygène, possède des propriétés que n’ont nullement ces deux atomes.

À l’échelle quantique de l’infiniment petit, celle du nanomètre invisible, la créativité de la matière semble être du même ordre. Les échelles extrêmes se rejoignent : la connaissance des premiers instants du monde dépend de l’avancée de la physique quantique et de la chimie.

 

Pour aller plus loin :

La cosmologie est l’établissement de liens entre des pensées, des matières, se caractérisant par des rencontres, des partages, des mariages créant le stimuli d’où la matière cérébrale découle chez l’artiste.

De ses croisements, confluences peut naitre des nouvelles œuvres :

- Raisonnements,

- Textes, films, sons, musiques,

- Manifestations,

- Peintures, sculptures…

 

La grande notion porteuse de la cosmologie est la réalisation grâce à des entités différentes .

Chaque création est celle d’un univers, d’un nouveau système totalement inédit et réel.

Ce mécanisme créatif englobe tout ce qui existe à l’état naturel et marque une fracture car il rompt le besoin de toute référence avec le passé artistique :

- Il revient au fondamental de la nature connue et inconnu.

- Il utilise les sciences.

- Il ouvre une extension du réel par la matérialisation sous toutes formes.

 

Démarche artistique et intention.


Ici, comme depuis le début des flux nitessents, les flux ne sont que prétexte à réfléchir et sortir des sentiers battus. En trouvant ce nouveau médium - résine, fibre optique, lumière-  issu de la rencontre de ces trois matières et d’un coup de pouce humain, j’étais bien loin d’une théorie prè-cosmomorphique.

Delà je ne suis pas resté dans une démarche consumériste à vivre tranquillement de figures lumineuses fabriquées puis vendues sur les marchés d’art traditionels.

Non, j’ai entrevu l’occasion d’aller beaucoup plus loin de mettre en lumière mes textes, mes pensées. A chaque œuvre je m’interroge sur ce que je produis et ce que je veux conservant mes échecs jusque enfin maitriser mes esquisses. Je me questionne méditant sur mes prochaines réalisations pendant que je façonne celle présente devant moi que je parcours de mon regard, de mes mains, elle m’imprègne et participe à la création du futur.

Si bien que le monde que je fabrique dans mon atelier que nous appelons l’œuvre est une interférence entre le passé, le présent et le futur. Il devient mon identité en tant qu’artiste.

Sous une approche plus étendue j’aimerai pouvoir travailler par l’intermédiaire d’échanges plus prononcés culturellement, de pouvoir contracter plus souvent l’émergence d’une nouvelle notion sans que cet enrichissement soit considéré immature dû à son style novateur, car il en va de ça. Le cosmomorphisme est de créer du réel, du durable, une nouvelle matière issue d’une gestation commune dont le résultat esthétique peut changer littéralement d’une composition à l’autre. Et donc créer une fracture avec la composition traditionnelle des œuvres où celles-ci sont liées entre elles et forment un seul univers exposable. Avec cette nouvelle approche nous pouvons parler de multivers réunies dans un même lieu et donc d’un paysage cosmopolite.

Dans un premier temps dans mon atelier je vais entreprendre à synthétiser des modèles natifs de la cosmologie à son état le plus pure possible et ainsi laisser des nouveaux outils à disposition de tous.

Quand les mots se font chaire que la pensée se fait matière, nous nous imaginons un instant infini où l'art et la philosophie sont unis et que l'humanité toute entière soit réunie.